Château de Dommerville

Classé aux Monuments Historiques

C’est âgé de près de 70 ans, en 1777, que le marquis de Hallot, lieutenant général des armées du roi, demanda à Antoine Morize (entrepreneur de bâtiments à Etampes) d’entreprendre la construction du château de Dommerville.
En 1789, M. de Hallot le donne à sa cousine la comtesse de Valon dont le fils le cède en 1807 au général de Rochambeau, héros de la Guerre d’Indépendance des Etats Unis.

L’histoire retient que le maréchal Davout y fit halte en 1815 après la défaite de Waterloo.

Plus tard, en 1869, le château sera adjugé à un cultivateur qui le transforme en ferme, ce qui lui vaut de ne pas être rasé. Pendant près d’un siècle, il demeure dans un état fort délabré. À partir de 1963, il fait l’objet d’importantes restaurations à l’initiative de son propriétaire d’alors M. Didier Poisson.
Revendu en 2003, le nouveau propriétaire poursuit et achève les travaux de restauration qui remettent en valeur l’incroyable savoir-faire de l’époque. Son architecture et son enceinte en font un endroit très agréable pour y organiser des réceptions de toutes sortes.

Aujourd’hui, deux salles de réceptions ont été ménagées et peuvent accueillir jusqu’à 150 personnes. L’aile gauche abrite un bel escalier en pierre, orné d’une rampe en fer forgé rehaussée de dorures.
L’ancienne salle à manger contigüe à cette aile, possède toujours, dans une niche en stuc décorée de guirlandes, un rare poêle en faïence, orné de cannelures rudentées et ondoyantes, surmonté d’un tuyau épanoui en palmier, classé monument historique. L’ancienne chambre du Marquis de Hallot a conservé ses boiseries, son alcôve avec garde-robe et escalier dérobé.

classé aux Monuments Historiques depuis 1977 – datation : XVIIème siècle

Ce portail d’entrée, donnant sur la route de Chartres, subsiste de l’ancien château, détruit par le marquis de Hallot en 1777. Les boute-roues ou chasse-roues sont destinées à empêcher les roues des voitures hippomobiles de détériorer la maçonnerie des piliers.

classé aux Monuments Historiques depuis 1977 – datation : XVIIIème siècle

Ce modeste pavillon hexagonal, percé de trois fenêtres, permettait aux dames de suivre la chasse aux perdreaux, très renommée, se déroulant dans la plaine. L’imposant escalier qui le précède, détruit, a été restitué en 1992 à l’identique. L’intérieur, non restauré, a conservé son décor peint en faux marbre.

classé aux Monuments Historiques depuis 1977 – datation : XVIIIème siècle

Cet escalier est assez large pour que deux personnes l’empruntent de front, sans interrompre leur conversation. Cette coutume est prisée au XVIIIème siècle, y compris à la campagne. L’escalier conduisait aux 8 appartements du premier étage, dont celui de M. de Hallot, mort à l’âge de 93 ans. Les trois pièces qu’il occupait, fermées pendant plusieurs décennies, sont restées intactes.

datation : XVIIIème siècle

La grande salle à manger du château, dans l’aile gauche, a été fractionnée en trois pièces utilisées par le fermier ayant occupé les lieux. La fontaine placée autrefois en face du poêle a disparu. Celui-ci a conservé sa décoration exotique, typique du XVIIIème siècle. Le tuyau, en forme de palmier, est couronné de feuilles de bananier.

55 Rue de la Plaine 91670 Angerville